Chaque 1er août, en République Démocratique du Congo, nous honorons la mémoire de nos parents et proches disparus. Pour beaucoup, c'est un jour de recueillement et de respect. Mais pour moi, cette date a pris une signification bien plus personnelle depuis 2024, une année marquée par l'immense douleur de la perte.

Cette année-là, j'ai perdu coup sur coup mon père, Jean Pierre Piardon, et ma mère, Kadidja.

Ces deuils s'ajoutent à d'autres blessures qui n'ont jamais vraiment guéri : celles de mon grand-père George, ma grand-mère Élisabeth, mon oncle Didier, et mon oncle Jean Claude, le patriarche de la famille Bah/Piardon.

Ils ont tous vécu loin de moi, en France, au Mali, en Côte d’Ivoire. Installé à Kinshasa, la distance a rendu l'impossible réalité : je n'ai pas pu être à leurs côtés au moment de leur départ. Ce regret, celui de ne pas avoir pu remplir mon rôle de fils, de frère aîné, de proche, reste une douleur profonde.

Aujourd'hui, je prends ce moment pour honorer leur mémoire.

Je pense également à tous les amis et proches qui m'ont soutenu durant ces moments de deuil. Votre présence, vos mots réconfortants, votre discrétion ou vos silences, ont été d'un grand soutien. Je sais que beaucoup d'entre vous partagent ce même chagrin et ce même besoin de se souvenir aujourd'hui.

En ce 1er août, nous nous souvenons et nous nous soutenons mutuellement. Continuons d'avancer, avec tout le respect et la fidélité que nous devons à ceux qui nous ont précédés.

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